L'histoire de Guizmo, nécromancien aux yeux de rubis...

C'est par une nuit sans lune que vint au monde Guizmo, fils d'une catin et d'un fossoyeur qu'il ne connu jamais. Sa mère fut emportée par une épidémie de peste lorsqu'il eut atteint sa 15eme année. Il assista à la longue agonie de cette mère qu'il détestait, et savourait chaque instant de douleur avec une joie non dissimulée. La mort fascinait le jeune homme a un point tel que lorsque sa propre mère mourut, il ne pu retenir un rire sinistre qui laissait entrevoir la joie après des années de souffrances. C'est après ce sinistre incident qu'il se mit à traîner dans les cimetières la nuit. Quelques mois après, il vit une chose qu'il n'aurais jamais du voir, et qui changea sa vie a jamais : Un rituel de nécromancie. Le jeune homme fut subjugué par l'ombre qui maniait la dépouille encore chaude d'une jeune femme. Mais l'ombre le vit, et Guizmo fut plongé dans un sommeil profond. A son réveil, il mit un certain temps à se remémorer la veille au soir. Mais sa mémoire lui revint vite lorsqu'un homme encapuchonné lui tendit à manger. Tout en mangeant, il inspectât le lieu dans lequel il se trouvait : c'était une petite bâtisse d'une seule pièce ou traînait un tas de livres et d'autres choses que le jeune homme identifia comme des cadavres. Le nécromancien lui dit que maintenant qu'il avait vu ce qu'il n'aurait jamais du voir, le jeune homme était condamné à mourir ou à servir la nécromancie. Guizmo choisit la voie de la magie, chose pour laquelle il se révéla extrêmement doué. Il passa de longues années à apprendre l'art de ramener la vie. L'homme du cimetière ne releva jamais son capuchon des 5 ans que passa Guizmo à apprendre les rituels nécromantiques.

Apres son initiation, Guizmo entrepris un voyage qui le conduisit au royaume de Woodwar. Il s'y installa, et commença a bâtir un empire constitué de haine et de pouvoir, semant la mort comme il insufflait la vie. Il avait besoin de cadavres, et seul les guerres étaient en mesure de lui offrir des cadavres suffisamment frais pour être exploités. Il entendit parlé d'une légende qui disait que la déesse Rubiseye cherchait de nouvelles recrues, et que l'ordre du rubis avait des pouvoirs puissants. Eric se mit donc en route, et collecta tout les information qu'il pu trouver sur cet ordre mystérieux, et c'est après plusieurs mois d'une recherches aux quatre coins du continent qu'il trouva enfin l'auberge qui leur servait de quartier général. Le soir ou Guizmo entra pour la première fois, le vent soufflait fort a l'extérieur de la taverne, tant et si bien que certains arbres fléchissaient sous ses assauts vigoureux. Le crépuscule tombait lorsque la porte de la taverne s'ouvrit lentement dans un grincement sinistre. Sur le pas de la porte, emmitouflée dans une grande cape de voyage, Il jetât un coup d’œil rapide dans la salle. De son visage recouvert d'un grand capuchon sombre, on ne voyait que son sourire sinistre. Il était petit et plutôt frêle, tant et si bien qu'on aurait pu le prendre pour un enfant s'il n'avait ce sourire.

Guizmo s'avança dans la salle, et la porte se referma derrière lui. Tandis qu'il marchait vers le bar, il jeta des coups d'oeil furtifs dans la salle, Guettant le moindre signe hostile. Arrivé au comptoir, il rabattit son capuchon sur ses épaules et se redressa. Cette fois ci, cet homme n'avait plus l'air si frêle, et il devait mesurer un mètre quatre-vingt, peut être plus. Il avait de longs cheveux blancs qui retombaient sur ses épaules. De dos, seul le tavernier voyait son visage. Ce fut d'ailleurs a lui qu'il parlât en premier, lui glissant quelques mots à l'oreille. Le tavernier lui fit un signe de tête et lui indiqua une table dans un coin de la pièce.

Guizmo se retourna, et on pouvait voir enfin son visage. C'était un beau jeune homme d'une vingtaine d'année. Il avait le teint halé, et de petits yeux noirs qui contrastaient avec ses cheveux blancs. Cela ne dura pas, car il remis son capuchon et se dirigea vers la table indiquée par le tavernier. Il y avait quelques personnes attablées, mais la plupart des places étaient libres. L'homme s'assit en face de celui qui semblait être le chef de ce petit groupe. Une fois installé face à face, le nouveau venu parla.

- Je me nomme Guizmo. J'ai eu vent de certaines... rumeurs comme quoi le repère de ceux qui voient tout se tenait dans cette auberge. Ce dernier m'a conseillé de venir vous en parler…

L’homme qui se tenait en face de Guizmo avait une forte carrure, et n’était visiblement pas impressionné par la venue de ce misérable humain. Au contraire, ses yeux rougeoyaient d’amusement. Mais visiblement, il était du genre curieux.

- Et tu pence sincèrement que je peut te renseigner ?
- On m’as dit de m’adresser a vous, mais vu le nombre de personne qui regardent vers cette table, je doute que vous soyer le seul a pouvoir… m’éclairer sur cette légende… Et visiblement, il me semble que vous n’etes pas non plus le seul a avoir des yeux de rubis…
- Quel esprit d’observation… Mais voit tu, maintenant que tu sait tout cela, il va falloir que tu meure.
- J’ai une meilleure solution… Et bien plus profitable pour vous…
- Laquelle ?
- Me joindre a vous…

L’homme réfléchit quelques minutes, puis acceptât de donner sa chance à Guizmo.

- Va voir l’homme là-bas, dans le recoin sombre. Il te donnera toutes les informations que tu es en mesure de rechercher…

Guizmo allât donc voir cet homme, qui se nommait Sculderoy. Il se rendit vite compte qu’il était en face de son nouveau seigneur. Ils eurent tout deux une longue discussion, qui se clôtura par l’obtention des yeux de rubis pour Guizmo. Une fois rentré dans l'ordre du rubis, et vit ses pouvoirs croître. A partir de maintenant, il savait qu'il pouvait constitué un royaume. Et c'est dans cette folle entreprise qu'il se jeta, aidé par quelques cadavres déterrés dans les cimetières.Quelques années après, Guizmo était un petit seigneur suffisamment fort pour résister aux autres seigneurs, mais il était toujours membre de l'ordre du rubis. Il avait même acquit un magnifique spectre nommé Lonely. Il commençait même à avoir une armée conséquente.